Page:Barré - L'emprise vol 1, Bertha et Rosette, 1929.djvu/201

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
199
BERTHA ET ROSETTE

homme avait failli mourir de toutes les manières possibles.

Augustin goûtait intensivement le bonheur du retour. Assis près de Bertha, il lui racontait :

— Nous avons été sauvés par un chien qui hurlait. Sans lui, nous étions pour mourir de faim sans secours.

— Te rappelles-tu le quantième ?

— Oh ! oui, c’était le dernier dimanche de juillet, le 30 ou le 31.

— C’est au temps que j’ai prié la Vierge du Lac Bouchette. Je lui ai promis, si tu revenais, que nous irions ensemble la remercier.

— Eh bien, nous irons. N’est-ce pas Petit Boileau que nous irons ?

Rivest qui était en train de tourner un compliment à Monique, ne répondit pas tout de suite.

— Eh ! Petit Boileau ! réponds donc quand on te parle.

— Oui, quoi qui y a à votre service, monseigneur ?