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conscience de croyants

Irénée Dugré :

Mais c’est atroce cela. Ces hommes là, ils devaient aimer leurs terres, qu’ils avaient défrichées, leurs maisons qu’ils avaient bâties. Tout leur ôter comme cela, c’est pire que les plus voleurs d’aujourd’hui.

Lucette :

Et puis les époux divisés, les fiancés séparés, les familles brisées, c’est terrible, c’est barbare.

Joseph Dugré :

Oui, c’est barbare, ôter à un homme sa femme qu’il aime, ses enfants qu’il a élevés, sa terre qu’il a faite, moi j’aimerais mieux me faire tuer. Mais continuez, pépère.

Grand-père Boudrault :

Il y a un poète américain qui a composé une belle poésie qui s’appelle Évangéline. Je ne l’ai pas lue parce que c’est en anglais. Parait que c’est bien beau. Mais je reviens à mon grand-père, Isaac Boudrault, qui était fils de Louis, si je me rappelle bien. Je ne