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Page:Barrière - Murger - La Vie de bohème, 1849.djvu/117

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acte iv, scène ix.

Mimi.

Oui, pour mes yeux… Est-ce qu’on voit encore que j’ai pleuré ?

Baptiste.

Mais, oui… Tenez, là, vous trouverez tout ce qu’il faut.

Il va ouvrir la première porte à droite.
Mimi.

Y a-t-il un miroir ?

Baptiste.

Il y en a deux… Allez… pendant ce temps-là je chercherai M. Rodolphe et je vous l’amènerai.

Mimi.

C’est ça… hâtez-vous…

Elle entre dans le cabinet à droite.

Scène IX.

BAPTISTE, puis MIMI, ensuite Mme DE ROUVRE et RODOLPHE.
Baptiste, seul.

Le moment est venu d’exécuter mon projet… c’est Calas et M. de Voltaire qui me l’ont suggéré… Je veux réhabiliter cette enfant… (Il va pour sortir par le fond. — Regardant au dehors.) Ah ! mon Dieu ! quel contretemps ! M. Rodolphe et Mme de Rouvre qui se dirigent de ce côté… (Courant à la première porte de droite et frappant.) Mademoiselle !… mademoiselle !…

Mimi, ouvrant la porte et entrant.

Quoi donc !

Baptiste, très-troublé et regardant toujours vers le fond.

J’ai réfléchi. Vous ferez mieux d’attendre M. Rodolphe en bas… c’est bien plus ingénieux.

Mimi.

Vous me cachez quelque chose… (Elle remonte malgré Baptiste.) Ah ! je comprends !… Mme de Rouvre et Rodolphe.