me conter vos petites affaires, que je ne vous demandais pas… Je vous ai répondu, c’est beaucoup, croyez-le… Restons-en donc là… Si je parlais, je pourrais détruire des illusions que vous vous obstinez à conserver… et cela vous ferait de la peine, comme vous me le disiez tout-à-l’heure… Permettez-moi donc de me retirer.
Soit… mais laissez-moi voir Rodolphe !
Vous désirez qu’il vous répète ce qu’il disait tout-à-l’heure ?
Quoi ?
Je m’en souviens, moi : l’amour dans une petite chambre visitée de soleil !…
Je sais !…
Mais bientôt on rêve un autre amour… Vous comprenez, mademoiselle ?
Eh bien ! oui, c’est vrai… les diamans, la toilette, les belles choses… je n’ai rien de tout cela ; mais j’ai le dévouement qui peut les remplacer.
Croyez-vous donc que votre amour vaille le sacrifice de son avenir ?… (Musique à l’orchestre.)
Oh ! mon Dieu ! c’est donc vrai, puisque tout le monde me le dit ?… (Haut.) Mais je ne puis me passer de lui, madame ! mais cet amour, c’est tout mon bonheur !
Que c’est bien là le cri de votre égoïsme !… Tenez,