Je l’ai vu. Il montait en voiture pour se rendre au bal chez Mme de Rouvre…
Eh bien ?
Il n’y a rien à attendre de lui.
Vous ne lui avez donc pas dit…
Je lui ai dit tout, mais il ne croit à rien ; il dit qu’elle joue la comédie, et que c’est un moyen pour entortiller son monde et arriver à son but.
Dieu ! s’il est possible d’entendre ça de sang-froid…
Pauvre fille !… tu m’as aimé, et dans mon amour égoïste je t’ai associée à ma vie de misère… chaque jour j’ai assisté à ton martyre patient, et pendant que tu tremblais sous les frissons de la fièvre… je me réchauffais à la chaleur de ton amour… (S’agenouillant.) Je t’en demande pardon… oui… c’est à cause de moi que te voilà sitôt couchée sur ce lit où je vois déjà la mort naître sur ton visage.
Scène X.
Vous !… vous ici, madame !… (Tous se lèvent.)