Page:Barrucand - Avec le Feu, 1900.djvu/172

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— Dites-lui donc que les bouts de ruban ne traînent pas chez moi. Merci tout de même, monsieur Gallois.

— Mon cher confrère… trop heureux… Ah ! me sera-t-il permis de vous citer parmi les curieux dans mon compte rendu ? Meyrargues le regarda froidement.

— Comme vous voudrez.

— Alors je n’en ferai rien.

— Merci encore.

— Très gentil, ce Gallois, dit Robert, quand le journaliste eut pirouetté.

— Il ne me nommera pas dans Le Quotidien, mais il renseignera personnellement Puyraveau, et je serai certainement perquisitionné mardi.

Ils passaient la porte du cimetière.

— Circulez ! commanda un officier de paix très agité. Des reporters à pèlerines stationnaient, prenaient des notes. L’homme aux galons d’argent s’approcha d’eux :

— Je n’avais pas d’ordres, il faut m’excuser, messieurs… on n’avait pas prévu le cas, sans quoi j’eusse balayé toute cette racaille.