Page:Barsalou - Ryno.pdf/105

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vous avez été perfide, calomniant mes meilleurs amis, pour les éloigner de moi, vous servant de tout et ne laissant sur votre passage que la ruine et la désolation ; mais vous m’avez aimée et puissamment aimée…. c’est ce qui fait que je vous pardonne, Ryno, car je comprends que vous avez bien souffert…. Mais l’amour doit inspirer toutes les noblesses : celui dont il n’élève pas le cœur, n’aime pas selon Dieu. — Votre passion vous a fait commettre bien des fautes que je vous pardonne cependant de tout mon cœur, mon pauvre Ryno !… »

Après avoir écrit, Fulvie se sentit soulagée d’un grand poids ; elle tendit la main à Daniel avec plus de franchise, comme si elle lui eût appartenu davantage. On forma, séance tenante, les plus beaux projets : l’automne allait venir, Fulvie et Hélène allaient