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À MA MÈRE
Tu aimes les longues histoires : voici celle d’une pauvre jeune femme que tu as connue, que tu as aimée, — que tu as pleurée. Je l’ai écrite cet été, sous tes yeux, tandis que les enfants poursuivaient les papillons à travers les prairies, et que grand’mère, assise près de toi, tricotait les bas d’hiver d’une main encore légère ; — au milieu de ce calme et de cette bonne vie de famille, cette histoire pleine de troubles