Page:Barsalou - Ryno.pdf/31

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rafraîchissez votre âme vieillie à la source abondante que vous verse son chaste amour. — Quel beau rêve que votre existence !… Comprenez-vous combien vous êtes largement heureux, Ryno ?…

Vous m’écrivez que vous passerez l’hiver soit à Nice, soit à Rome ; je vais donc revenir à Paris dans quelques jours, puisque vous désirez me serrer la main avant votre départ. Je vous avoue que ce n’est pas sans quelques regrets que j’abandonne mes beaux bois de chênes couverts de leurs feuilles éclatantes, pour les maigres échalas de l’avenue des Champs-Élysées. Vous m’avez toujours reproché de préférer les choses aux êtres ! Si cela était vrai, le bonheur n’en serait-il pas plus certain ?…

J’arriverai à Paris la veille de votre départ : fixez-moi exactement à ce sujet. Que