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II
RYNO À FULVIE
Je ne peux pas répondre à votre lettre : j’ai trop à vous dire, Fulvie ! Quelle misérable chose que d’être obligé de confier à un morceau de papier inerte les sentiments que les caresses les plus tendres ne sauraient peindre qu’à demi.
Revenez, revenez, ô blonde nomade, et sachez bien qu’aucune femme, même la plus belle et la plus douce, ne peut faire oublier