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Page:Barzaz Breiz 4e edition 1846 vol 1.djvu/117

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Trois parties dans le monde, etc.

Deux bœufs, etc.

La Nécessité unique, etc.

Tout beau… Que te chanterai-je ?


L’ENFANT.

— Chante-moi la série du nombre huit, etc.


LE DRUIDE.

— Il y a huit vents qui soufflent ; huit feux avec le feu du père, allumés au mois de mai sur la montagne de la guerre.

Huit génisses de la blancheur éclatante de l’écume des mers, paissant l’herbe de l’île profonde ; huit génisses blanches à la Dame.

Sept soleils et sept lunes, etc.

Six petits enfants de cire, etc.

Cinq zones terrestres, etc.

Quatre pierres à aiguiser, etc.

Trois parties dans le monde, etc.

Deux bœufs, etc.

La Nécessité unique, etc.

Tout beau… Que te chanterai-je ?


L’ENFANT.

— Chante-moi la série du nombre neuf.


LE DRUIDE.

— Il y a neuf petites mains blanches sur la table de l’aire, près de la tour de Lezarmeur, et neuf mères qui poussent de grands gémissements.

Il y a neuf korrigan qui dansent avec des fleurs dans les cheveux et des robes de laine blanche, autour de la fontaine, à la clarté de la pleine lune.