Le grand couteau dans le cœur et appelant son parrain :
— Le seigneur Guesclin mon parrain ; celui-là me vengera ! —
— Mon bon petit page, ne dis pas mot ; viens me la couper par morceaux dans un panier.
Et j’irai la jeter dans la rivière, demain quand chantera l’alouette. —
Or, en revenant de la rivière, il rencontra le parrain de la jeune fille,
Il rencontra le seigneur Guesclin, la face verte comme l’oseille.
— Rojerson, dites-moi, d’où venez-vous avec ce panier ?
— Je reviens de la rivière, de noyer quelques petits chats.
— Il n’est pas celui de chats noyés, le sang qui coule de votre panier !
Seigneur Anglais, répondez-moi, n’avez-vous pas vu Marguerite ?
— Je n’ai pas vu Marguerite depuis le pardon du Guéoded.
— Tu mens, traître, car tu l’as tuée hier soir !
Tu déshonores la noblesse autant que la chevalerie ! — Rojerson, à ces mots, tira son épée :