Petit chapeau de paille tissu de fils rouges ; sur ses épaules, de longs cheveux noirs.
Ceinture de cuir avec deux pistolets espagnols à deux coups.
Ses habits sont de grosse étoffe, mais dessous il en a de dorés.
Si vous voulez me donner trois écus, je vous le ferai trouver.
— Nous ne te donnerons pas même trois sous ; des coups de sabre, c’est différent ;
Nous ne le donnerons pas même trois sous, et tu nous feras trouver Pontcalec.
— Chers dragons, au nom de Dieu, ne me faites point de mal :
Ne me faites point de mal, je vais vous mettre tout de suite sur ses traces ;
Il est là-bas, dans la salle du presbytère, à table, avec le recteur de Lignol.
— Seigneur marquis, fuyez ! fuyez ! voici les dragons qui arrivent ;
Voici les dragons qui arrivent ; armures brillantes, habits rouges.
— Je ne puis croire qu’un dragon ose porter la main sur moi ;
Je ne puis croire que l’usage soit venu que les dragons portent la main sur les marquis ! —