Il eût voulu les caresser, mais ses mains étaient enchaînées.
Dur eût été le cœur qui ne se fût pas ému ; les dragons eux-mêmes pleuraient.
Et cependant les gens de guerre ont des cœurs durs dans leurs poitrines.
Quand il arriva à Nantes, il fut jugé et condamné,
Condamné, non pas par ses pairs, mais par des gens tombés de derrière les carrosses[1].
Ils demandèrent à Pontcalec : — Seigneur marquis, qu’avez-vous fait ?
— Mon devoir ; faites votre métier ! —
Le premier dimanche de Pâques, de cette année, un message est arrivé à Berné.
— Bonne santé à vous tous, en ce bourg ; et où est donc le recteur d’ici ?
— Il est à dire la grand’messe, voilà qu’il va commencer le prône. —
Comme il montait en chaire, on lui remit une lettre en son livre :
Il ne pouvait la lire, tant ses yeux se remplissaient de larmes.
- ↑ C’est le nom breton des parvenus ; à la lettre : de la queue des carrosses.