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XIX
LA CHANSON DU PILOTE.
( Dialecte de haute Cornouaille. )
— A Sainte-Anne je suis allé, car je vais m'embarquer.
A Sainte-Anne, à Sainte-Anne, à Sainte-Anne qui va prier. sainte Anne ne l’oublie pas.
Adieu, hommes de Kervignac ; je reviendrai bientôt.
A Sainte-Anne, à Sainte-Anne, à Sainte-Anne qui va prier, sainte Anne ne l’oublie pas.
C’est moi qui suis second pilote à bord de la Surveillante, la belle frégate.
Elle est doublée en cuivre jaune, plus brillant qu'or ou qu’argent blanc ;
Aussi pimpante qu’une demoiselle qui va danser.
N’est-il pas charmant de danser ? un canonnier pour joueur de hautbois !