La petite Azënor demandait en arrivant à Kermorvan : — Ma belle-mère, dites-moi, où mon lit est-il fait ? — Près de la chambre du chevalier noir ; je vais vous y conduire. —
Elle tomba violemment sur ses deux genoux, ses blonds cheveux épars ;
Elle tomba à terre, l’aine brisée de douleur. — Mon Dieu ! ayez pitié de moi ! —
— Madame ma mère, s’il vous plaît, où est allée ma femme ?
— Se coucher dans la chambre haute ; montez-y et consolez-la. —
Quand il entra dans la chambre de sa femme : — Bonheur à vous, dit-elle, ô veuf !
— Par Notre-Dame et la Trinité ! est-ce que vous me prenez pour un veuf ?
— Je ne vous prends point pour un veuf, mais dans peu vous le serez.
Voici ma robe de fiancée, qui vaut, je pense, trente écus ;
Ce sera pour la petite servante, à qui j’ai donné bien des peines,