Page:Barzaz Breiz 4e edition 1846 vol 2.djvu/311

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LE BAZVALAN.

Mon ami, ne me raillez pas ; n’avez-vous pas vu ma petite colombe blanche ? Je n’aurai de bonheur au monde que je n’aie retrouvé ma petite colombe.


LE BREUTAER.

Je n’ai point vu ta petite colombe, ni ton pigeon blanc non plus.


LE BAZVALAN.

Jeune homme, tu mens ; les gens du dehors l’ont vue voler du côté de ta cour, et descendre dans ton verger.


LE BREUTAER.

Je n’ai point vu ta petite colombe, ni ton pigeon blanc non plus.


LE BAZVALAN.

Mon pigeon blanc sera trouvé mort, si sa compagne ne revient pas ; il mourra, mon pauvre pigeon : je m’en vais voir par le trou de la porte.


LE BREUTAER.

Arrête, ami, tu n’iras pas, je vais moi-même voir.

(Il entre dans la maison, et revient un moment après.)

Je suis allé dans mon courtil, mon ami, et je n’y ai point