Page:Barzaz Breiz 4e edition 1846 vol 2.djvu/339

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Je cite ces paroles vraiment curieuses, parce que la vérité s’y trahit sous l’expression naïve et la tournure bizarre des idées. Le druide menait donc autrefois les danses de la fête au son de la harpe du barde. Elles n’offrent plus rien de particulier aujourd’hui que la ronde finale autour du dolmen ; les paroles et l’air se sont conservés. C’est une églogue, un débat amoureux entre le patron et la patronne de la dernière fête, qu’interrompt tout à coup gaiement le patron de la fête nouvelle.