Il y a un petit sentier qui conduit du manoir à mon village,
Un sentier blanc sur le bord duquel on trouve un buisson d’aubépine
Chargé de fleurs qui plaisent au fils du seigneur du manoir.
Je voudrais être fleur d’aubépine, qu’il me cueillit de sa main blanche.
Qu’il me cueillit de sa petite main blanche, plus blanche que la fleur d’aubépine.
Je voudrais être fleur d’aubépine, pour qu’il me plaçât sur son cœur.
Il s’éloigne de nous, quand l’hiver entre dans la maison :
Il s’en va vers le pays de France, comme l’hirondelle qui vole.
Quand revient le temps nouveau, il revient aussi vers nous ;
Quand les bluets naissent dans les prés, et que l’avoine fleurit dans les champs ;
Quand chantent les pinsons et les petits linots ;