Page:Barzaz Breiz 4e edition 1846 vol 2.djvu/506

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Les airs ne sont pas piquants, mais ils ont je ne sais quoi d’antique et de doux qui touche à la longue… Ils sont simples, naïfs, souvent tristes, ils plaisent pourtant.

J. J. Rousseau.

Les airs m’ont paru extrêmement simples, mélancoliques et tenant plus du plain-chant ecclésiastique que de la musique des autres nations de l’Europe. Ces airs ont toujours quelque chose de plaintif… On dirait, à les entendre, qu’ils ont été faits exprès pour être chantés dans les montagnes, et répétés ou prolongés par les plus sauvages et les plus bruyants de leurs échos.

Fauriel.

Le chant naturel de l’homme est triste. Notre âme est un instrument incomplet, une lyre où il manque des cordes, et où nous sommes forcés de rendre les accents de la joie sur le ton consacré aux soupirs.

Chateaubriand.