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souvent les effluves ou les miasmes, et empêchent qu’emportés par les vents ils ne se répandent au loin.


Construction.


La construction des bouveries doit être économique tout en réunissant cependant la solidité aux qualités que réclame l’hygiène. Il ne faut pas oublier que le but des habitations est de soustraire les animaux aux intempéries ; à cet effet, les parois ou les murs doivent être imperméables aux agents atmosphériques, mieux vaudrait laisser les animaux sans abris que de les loger dans des locaux où les vents, la pluie, la neige, etc., auraient un libre accès.

La matière première utilisée pour élever les murs varie avec le pays et les ressources du propriétaire. C’est ainsi que de simples branchages, les nattes de paille, les planches, le pisé (terre tassée), le briquetage, les cailloux, les pierres, sont tour-à-tour employés et préférés les uns aux autres. On voit dans une même contrée des étables construites avec des planches, à côté d’autres dont les murs en pisé, en briques ou en pierres procurent un abri, sinon plus économique, tout au moins plus solide. Dans celles-ci, on est mieux en mesure de régler la température intérieure et de favoriser, chez les animaux, telle aptitude avantageuse au propriétaire. Le climat peut faire donner la préférence au pisé ou aux briques plutôt qu’aux nattes de paille et aux branches ; aux cailloux ou aux pierres plus tôt qu’aux planches. Dans les régions chaudes, où les grands écarts de température sont presque inconnus, les substances peu résistantes pourront suffire ; tandis que si les vicissitudes atmosphériques sont fréquentes et redoutables, les constructions en pisé, en briques, en cailloux, etc., seront à la fois et plus