Page:Basile de Cesarée - De la lecture des auteurs profanes, 1894.djvu/42

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αὐχμεῖν, καὶ σύντονον βλέπειν, καὶ λέγειν τοιαῦτα ἕτερα· ὑπισχνεῖσθαι γὰρ οὐδὲν ἀνειμένον, οὐδὲ ἡδύ, ἀλλ᾿ ἱδρῶτας μυρίους καὶ πόνους καὶ κινδύνους, διὰ πάσης ἠπείρου τε καὶ θαλάσσης, ἆθλον δὲ τούτων εἶναι θεὸν γενέσθαι, ὡς ὁ ἐκείνου λόγος· ἧπερ δὴ καὶ τελευτῶντα τὸν Ἡρακλέα συνέπεσθαι.

VI. Καὶ σχεδὸν ἅπαντες ὧν δὴ καὶ λόγος τίς ἐστιν ἐπὶ σοφία, ἢ μικρὸν ἢ μεῖζον εἰς δύναμιν ἕκαστος ἐν τοῖς ἑαυτῶν συγγράμμασιν ἀρετῆς ἔπαινον διεξῆλθον· οἷς πειςτέον καὶ πειρατέον ἐπὶ τοῦ βίου δεικνύναι τοὺς λόγους. Ὡς ὅ γε τὴν ἄχρι ῥημάτων παρὰ τοῖς ἄλλοις φιλοσοφίαν ἔργω βεβαιῶν,


οἶος πέπνυται· τοὶ δὲ σκιαὶ ἀίσσουσι.


Καί μοι δοκεῖ τὸ τοιοῦτον παραπλήσιον εἶναι ὥσπερ ἂν εἰ ζωγρά-


douces encore, et s’efforçait de l’attirer vers elle : l’autre, maigre et desséchée, au regard fixe, tenait un langage bien différent ; elle ne lui promettait ni le repos ni le plaisir, mais des sueurs continuelles, des fatigues et des dangers sans nombre sur terre et sur mer. Pour récompense, il serait un jour au nombre des dieux, car ainsi s’exprime le philosophe : et c’est elle qu’Hercule suivit enfin.

VI. Presque tous les écrivains qui ont quelque réputation de sagesse se sont étendus plus ou moins dans leurs ouvrages, chacun selon ses forces, sur l’éloge de la vertu ; il faut les écouter, et tâcher que notre vie présente l’application de leurs principes. Car celui qui fortifie en soi par la pratique cette sagesse qui n’est qu’en paroles chez les autres, celui-là seul est sensé ; les autres s’agitent comme des ombres vaines. C’est à peu près la même différence, selon moi, qu’entre un