repos, le jour n’a plus pour lui d’éclat, le soleil de charme, mais il prend la vie en dégoût : il hait les jours, parce qu’ils le poussent vers l’échéance ; il redoute les mois, parce qu’ils engendrent les intérêts. S’il dort, il voit (le triste songe !) l’usurier assis à son chevet ; s’il veille, la dette est sa pensée, son souci. « Le pauvre et le créancier se sont rencontrés, dit l’Écriture : le Seigneur est celui qui éclaire l’un et l’autre. » L’un, comme un chien, bondit sur sa proie ; l’autre, victime toute prête, redoute la rencontre. Car la pauvreté lui ôte sa libre parole. Tous deux ont le doigt sur les jetons. L’un se réjouit de voir croître les intérêts ; l’autre gémit de voir augmenter ses malheurs.
Bois de l’eau de ta citerne ; c’est-à-dire cherche des ressources qui