Page:Basile de Cesarée - Homélie contre les usuriers, 1853.djvu/8

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I. Hier je m’entretenais avec vous sur le quatorzième psaume, et l’heure ne m’a point permis d’aller jusqu’à la fin de mon discours. Je viens aujourd’hui, débiteur empressé, payer la dette que j’ai laissée derrière moi. Le verset qui reste est court, si l’on en juge par l’oreille ; peut-être même la plupart d’entre vous ne se sont point aperçus de mon omission, et ont pensé que je n’avais rien oublié dans le psaume. Cependant, comme je suis convaincu que cette courte sentence est d’un grand poids pour la conduite de la vie, j’ai cru ne devoir point négliger un si utile examen.