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SEPTIÈME JOURNÉE

Du pardon.


Le septième jour, le septième vizir, qui s’appelait Behkémal38, alla trouver le roi, se prosterna devant lui et lui dit : « À quoi te sert ta longanimité envers ce jeune homme ? Les gens tiennent des propos sur ton compte et sur le sien. Pourquoi diffères-tu son exécution ? »

Ces paroles du ministre irritèrent Azâd-Bakht qui ordonna d’amener le prisonnier. Dès que celui-ci fut en sa présence : « Malheur à toi ! s’écria le roi, désormais tu n’as plus de salut à espérer de ma part, toi qui as souillé mon honneur ; tu ne recevras pas de grâce. »