prospérité fut à son comble tout les Seldjouqides (cf. Barbier de Meynard, Dictionnaire géographique de la Perse, pp. 482-486).
9. Dans les versions persanes, les mille dinars sont remplacés par dix perles formant un bracelet.
10. Le chef des voleurs est nommé Ferroukh-Souvar (Cavalier fortuné) dans les recensions persanes (Lescallier, à tort : Fareksavar) ; et l’enfant, Khodadâd (Dieudonné).
11. Le nom de Kathrou ne se trouve que dans le texte de Knœs, et n’a été porté par aucun roi de Perse ; il n’est d’ailleurs pas plus persan qu’arabe.
12. Les versions persane et ouïgoure donnent au fils d’Azâd-Bakht le nom de Bakhtiar (Fortuné), qui a fourni le titre du roman : Bakhtiar-Namèh ; en outre, elles présentent un récit plus détaillé des aventures du favori : le roi commence par l’attacher au service de ses écuries, une des charges les plus importantes de la cour de Perse (cf. Dubeux, La Perse, p. 461) ; de là, Bakhtiar arrive aux fonctions de trésorier.
13. Comme on l’a vu dans l’introduction, d’après les versions persanes, le roi se contente, le premier jour, de faire enfermer Bakhtiar après son entrevue avec le vizir et l’interrogatoire de la reine. C’est seulement le second jour et après les conseils de mort donnés par le second ministre, que le prisonnier raconte l’histoire du marchand persécuté par le sort. Celle-ci est la première dans toutes les recensions. Les Mille et une Nuits de l’édition de Habicht (t. VI, nuits 440-444, pp. 206-215), le ms. du British Museum et le texte de Knœs placent cette histoire le premier jour. Elle occupe les nuits 441-442 dans la traduction des Mille et une Nuits de Gauthier (tome IV).