Page:Basset - Contes arabes, 1883.djvu/25

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un fragment dans une thèse de doctorat[1], fit paraître en 1807, à Göttingen, le texte arabe qu’il avait écrit à Paris, sous la dictée d’un Tunisien, nommé Mardoche (ou plus correctement Mourad En Naddjâr), d’après un manuscrit du Caire, appartenant à Moustafa Efendi[2]. C’est d’après cette édition que j’ai fait ma traduction. Outre les formes vulgaires qu’il renferme, cet ouvrage est rempli de fautes d’impression, comme, du reste, les autrès publications de Knös. Cette recension s’accorde absolument avec l’édition que donna Habicht dans les Mille et une Nuits[3], ainsi qu’avec la version ouïgoure, mais il s’écarte sensiblement du groupe persan. Dans sa Continuation des Mille et une Nuits[4], Caussin de Perceval donna une nouvelle traduction du texte arabe

  1. À la suite de sa Disquisitio de fide Herodoti.
  2. Knös, Historia decem vizirorum, préface.
  3. Tausend und eine Nacht, t. VI, pp. 191-343, comprenant les Nuits 435-486. Ce texte a sans doute passé dans la traduction allemande du même auteur que je n’ai pu consulter. Il existe aussi à la bibliothèque de Leyde. Cf. Cat. Codic. orient. bibl. acad. Lugd Batav, t. I, n° 463, fonds arabe. Voir l’appendice.
  4. T. VIII, p. 221.