L’autre partit. Quand il fut près de la maison, les gens ne parlaient pas, ils poussaient un grand cri.
— D’où vient cette clameur ? demanda-t-il.
— Voilà longtemps que le fils du roi a péri, lui dit-on.
— Où est la maison du roi ? Conduisez-moi.
On l’y amena. Quand il fut près de la maison, il demanda au père :
— Qu’as-tu ?
Il répondit :
— Mon fils a péri.
— Si je te le ramène, que me donneras-tu ?
— Je te donnerai une part de ma fortune.
Il alla chercher le jeune garçon et l’amena. Lorsque le père et la mère le virent, il y eut une grande joie dans la famille. Ils aimèrent ce jeune homme comme leur fils.
Quand il voulut revenir chez lui le jeune homme lui dit :
— Va trouver mes parents et prends congé d’eux. Fais connaître à mon père qu’il doit te donner son bonnet et à ma mère qu’elle doit te donner la lampe.
Le jeune homme y alla. Le père lui donna beaucoup de bonnets ; il les refusa.
— Je veux le vieux, dit-il.
La mère lui donna aussi la lampe. Il demanda à l’enfant :