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pas comment délivrer son fils, il appelle au secours. Les pêcheurs assemblés ne réussirent pas davantage :

— Appelons un tel, dirent-ils ; il est beaucoup plus intelligent que nous.

Celui-ci arriva et, voyant le plat de tasso entre ses bras :

— Qu’on enlève, dit-il, la toiture de la maison.

Quand elle fut ôtée :

— Maintenant, dit-il, qu’on soulève le pilier et qu’on fasse sortir le jeune homme.



XXVIII. — SARMA[1]

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LE VÉRIDIQUE ET LE MENTEUR[2]


Deux hommes qui parcouraient le monde se rencontrèrent en route et résolurent de continuer ensemble leur voyage. Ils convinrent qu’un jour l’un, un jour l’autre, aurait soin de se procurer de la nourriture. De ces deux

  1. Les Sarma ou Saberma habitent à l’est du Niger au sud du Sahara ; leur langue est apparentée à celle des Songhaï.
  2. Gottlob Adolf Krause, Beitræge zum Mærchenchatz der Afrikaner, Globus, t. LXXII, n° 16, Braunschweig, in-4o, p. 258-259.