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chez les Berbères de Djerba (n° 81), chez les Touaregs (n° 16), chez les Saho (n° 25), chez les Dankali (n° 32), chez les Nouba (n° 33) et particulièrement à Tunis (n° 39) où nous retrouvons le thème bien connu de la sagacité des fils de Nizar, un des chapitres du Zadig de Voltaire.

C’est en lisant le recueil des Contes populaires des provinces de France, de MM. Gaidoz et P. Sébillot que l’idée de ce travail m’était venue et je m’étais mis à l’œuvre quand parut, il y a quelques années, les Geschichten und Lieder der Afrikaner de M. Seidel. L’apparition de cet ouvrage, estimable à tous égards, retarda la préparation du mien et je ne saurais le regretter, car, dans l’intervalle, parurent de nouvelles collections de contes où je pus choisir de façon à enrichir cette anthologie, si bien qu’au lieu de 74 contes, chiffre de celle de M. Seidel, elle en contient 170. On relèvera, du reste, d’autres différences : ainsi, je n’ai pas donné place aux chants et aux proverbes qui me paraissent mériter un recueil spécial ; en revanche, j’ai introduit dans mon recueil des représentants