Vous vous mourrez et vous resterez morts.
Il revint vers la lune et lui rapporta ce qu’il avait dit aux hommes.
— Je ne t’ai pas chargé de rien dire aux hommes, dit la lune, et, en colère, elle prit un bâton et le frappa sur le nez.
Depuis ce jour, le lièvre a le nez fendu.
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LE VENT[1]
e vent était autrefois une personne. Il devint
un être à plumes et il vola, car il ne
pouvait plus marcher comme auparavant ;
en effet, il vola et il habita dans la montagne.
Aussi, il vola. Il était autrefois une personne :
c’est pourquoi autrefois il roulait une balle ; il tirait,
parce qu’il sentait qu’il était une personne.
Il devint un être à plumes, et alors il vola ; il habita
dans une grotte de la montagne. Il en sort,
il vole et il retourne chez lui. Il y vient pour dormir,
il s’éveille de bonne heure et en sort ; il
vole loin, de nouveau, il vole loin. Il retourne
- ↑ Bushmen Folk-lore ; Folk-lore Journal, of the South-african Folklore Society, Le Cap, S. Solomon, t. II, 1880, in-8, p. 42-43.