Page:Basset - Contes populaires d’Afrique, 1903.djvu/305

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Mais la petite hyène qui la gardait en arracha quelque chose. Les autres dirent :

— Qui en arrache ? elle sera dévorée.

Et les hyènes la dévorèrent.

La femme fuyait ; elle arriva à un grand fleuve ; les hyènes la poursuivirent. Elle voulut s’élancer par dessus : les hyènes dirent :

— Attends, femme du roi !

La femme cracha sur le fleuve, le frappa avec un bâton, les eaux se séparèrent ; une partie alla en haut ; une autre en bas. Les hyènes voulurent passer, mais lorsqu’elles furent arrivées au milieu, les eaux revinrent en abondance et les submergèrent. Fin.



LIX. — KONDE[1]

108

LA TORTUE ET l’ÉLÉPHANT[2]


La tortue rencontra l’éléphant en route et lui dit :

— Toi, éléphant, tu dis :

  1. Les Wakondé habitent sur les bords de la Basse Rovouma, dans le sud de l’Afrique orientale allemande, près du Mozambique.
  2. Schumann, Grundiss einer Grammatik der Kondesprache ; Mit-