marcher toute la journée, car, quand ils étaient à une certaine distance, il se tenait tranquille pendant quelque temps, et lorsqu’ils s’approchaient il s’envolait plus loin.
Quand les troupes de gens qui piochaient s’en revinrent de leur travail, les gens de la ville appelèrent leurs enfents, car ils ne savaient pas ce qu’ils étaient devenus.
Mais quand Masilo entra dans la maison et ne put pas trouver l’oiseau, il devina où étaient les enfants, mais il n’en dit rien à leurs parents. Il fut bien attristé à cause de l’oiseau, parce qu’il savait qu’il avait perdu sa nourriture.
Quand le soir arriva, les enfants se déterminèrent à rentrer à la maison, mais il arriva un orage de pluie et de tonnerre, et ils furent très effrayés. Parmi eux était un garçon brave, nommé Mosemanyamatong qui les encourageait en disant :
— N’ayez pas peur ; je puis commander à une maison de se bâtir elle-même.
— Commandez-le, s’il vous plait, dirent-ils.
Il reprit :
— Maison, apparais.
Et elle apparut ; de même le bois pour le feu. Alors les enfants entrèrent dans la maison, allumèrent un grand feu et se mirent à faire rôtir quelques racines sauvages qu’ils avaient déterrées.