venu, il arriva là-bas. Lorsqu’il arriva à la place publique, il y trouva sa femme. Lorsqu’elle fut jetée à terre, elle fut métamorphosée en arbre.
C’est ici que finit l’histoire du lièvre et de sa femme.
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LE SORCIER ET LE FILS DU CHEF[1]
l y a des années, il y avait un homme :
c’était un sorcier qui ne possédait pas de
bétail. Il vit le fils du chef et dit :
— Je tuerai cet enfant par sorcellerie.
Il fit ainsi. Quand il fut mort, on le porta dans sa tombe. Le sorcier alla l’y prendre ; arrivé au cimetière, il répandit une médecine sur la fosse. L’enfant sortit de la fosse ; le sorcier le mit sur son dos et l’emporta chez lui. Arrivé à sa hutte, il dit :
— Aujourd’hui, j’ai trouvé du lait.
Il dit à cet enfant :
— Si je suis allé te chercher, je t’ai cherché afin de faire de toi un fantôme.
- ↑ Jacottet, Études sur les langues du Haut Zambèze, 3e partie, fasc. II, Paris, E. Leroux, 1901, in-8, p. 109-112.