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demandèrent après Tyaratyondyorondyondyo : Elles répondirent :

— Voilà longtemps qu’elle est revenue, car elle disait qu’elle avait mal à la tête.

— Elle n’est pas venue ici, dirent les gens.

Ils la cherchèrent sans la trouver et interrogèrent la servante : celle-ci ne dit rien.

Un jour ils interrogèrent des voyageurs :

— N’avez-vous pas vu un cadavre ?

— Oui, près du fleuve, nous avons vu le cadavre d’une très belle jeune fille.

On y alla : sa mère pleura tout le long du chemin jusqu’à ce qu’on trouva la morte. Elle l’enleva, l’emporta en pleurant à la maison et l’enterra.



LXXVII. — OVAMBO[1]

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LA LIONNE ET LE CHACAL[2]


Le chacal vint trouver la lionne et fut chargé de soigner ses enfants. Tandis qu’il les soignait dans la caverne où on les laissait,

  1. L’Ovambo est parlé dans l’Afrique sud-ouest allemande.
  2. Brincker, Sprachproben aus Deutsch-Südwestafrika, Mittheilungen der Seminars für orientalische Sprachen zu Berlin, Berlin, Reimer, t.V, fasc. III, 1902, in-8o, p. 152-155.