Page:Basset - Nouveaux Contes berbères, 1897.djvu/205

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

119

Part à deux (219).
(Oued Righ).

Un chef alla dire à son serviteur : « Je veux que tu cherches un homme qui me fasse rire, amène-le ; s’il me fait rire, je lui donnerai cent réaux ; sinon, cent coups. » Le serviteur sortit et vit un homme appelé El ’Askalani, il lui dit : « Je t’appelle pour une tâche facile qui te rapportera cent réaux. — Laquelle ? — Si tu fais rire le chef, il te donnera cent réaux, sinon cent coups. — Je le ferai rire. » Le serviteur reprit : « Je t’amènerai, mais tu ne prendras que ce que je te donnerai, cinquante réaux (j’en garderai la moitié). » El ’Askalani alla avec lui chez le chef. Il entra, se plaça devant lui et lui raconta des histoires. L’autre ne rit pas et