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1610. mai.
caut[1], comte de Gurson[2], Narmoustiers[3], Termes et moy estions destinés en ce lieu la que l’on appelle la chambre du trespas, puis en suitte en la salle de l’effigie, et celle du dueil ; mais lors nous y assistions en longs manteaux seulement[4].
Le mardy 18e[5] Mr le Comte arriva avesques quelque deux cens chevaux de ses serviteurs et amis ramassés ; mais comme il trouva toutes les affaires faites, ce fut a luy a se soumettre a la reine, quy ne laissa pas de luy donner le gouvernement de Normandie, que possedoit le roy, estant dauphin.
- ↑ François, comte de la Rochefoucaud, prince de Marcillac, depuis premier duc de la Rochefoucaud, fils aîné de François, comte de la Rochefoucaud, prince de Marcillac, et de Claude d’Estissac, né le 5 septembre 1588, mort le 8 février 1650. Il fut le père de l’auteur des Maximes.
- ↑ Frédéric de Foix, comte de Gurson, fils de Louis de Foix, comte de Gurson, et de Charlotte-Diane de Foix-Candale, mourut en 1655.
- ↑ Louis de la Trémoille, marquis de Noirmoustier, fils de François de la Trémoille, marquis de Noirmoustier, et de Charlotte de Beaune (la dame de Sauves), né en 1584, mort le 4 septembre 1613.
- ↑ Voici le sens de cette phrase, dont la rédaction ne paraît pas parfaitement claire : tant que le corps demeura dans la chambre du trépas, les seigneurs désignés pour l’entourer portèrent seulement le manteau long : quand le corps fut transporté dans la chambre de l’effigie, et quand cette dernière chambre se transforma en chambre de deuil, les assistants restèrent les mêmes ; seulement leur costume fut modifié successivement, comme l’auteur l’explique un peu plus loin.
- ↑ Suivant l’Estoile, le comte de Soissons revint le lundi 17, « fort accompagné. » Il avait quitté la cour peu de jours auparavant, à la suite d’une discussion avec le roi.
Chourses, maréchal de France en 1595, mourut en novembre 1614.