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appendice.

D’après un décompte du régiment des gardes suisses en 1645, ce régiment avait alors dix-huit compagnies de cent quatre-vingt-dix hommes, et une de deux cents. À cette même date le maréchal de Bassompierre avait deux mille livres par mois « pour son estat et appointement ordinaire audit regiment. ».

Gallaty fut le premier colonel de ce régiment, et il jouit de cette charge jusqu’à sa mort en juillet 1619. Il conserva en outre le commandement particulier de la compagnie ancienne des gardes suisses, qui était alors de deux cents hommes, et qui resta distincte du régiment des gardes suisses, avant lequel elle passait, le rang des gardes suisses étant du reste fixé immédiatement après celui des gardes françaises. À la mort de Gallaty le commandement de la compagnie ancienne passa à M. de Bassompierre, comme colonel général des Suisses.

Le colonel général avait dans le régiment des gardes suisses une compagnie particulière que l’on appelait la générale, et que commandait sous lui un capitaine-lieutenant, avec rang de capitaine aux gardes ; cette compagnie portait seule le drapeau blanc.

Toutes les troupes suisses au service de France étaient subordonnées au colonel général, à l’exception de la compagnie des Cent-Suisses de la garde du corps.

Ces divers détails sont empruntés à l’Histoire de la milice françoise du P. Daniel (t. II), et à l’Histoire militaire des Suisses au service de France, par le baron de Zurlauben (t. I).