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AILES OUVERTES

que mon choix sur l’appareil était déjà fixé et c’était sur le Caudron-Renault que je m’étais arrêtée.

Cellule et moteur avaient fait leurs preuves sur Air Bleu et Genin et Robert venaient de les mettre à l’honneur sur France-Madagascar.

Je savais donc la vitesse moyenne sur laquelle je pouvais compter.

M. Couhé consulta le kilométrage et la vitesse moyenne, puis me dit :

— Oui, vous pouvez le faire, vous devez le faire !

Donc, j’avais trois précieux encouragements.

Le colonel Davet et M. Couhé plaidèrent chaudement ma cause auprès du général Denain et lui demandèrent de m’accorder une entrevue. Le général Denain, lui, fut moins enthousiaste. Il trouvait périlleux pour moi de partir sur un mono-moteur et, sans doute avec le secret espoir de me refroidir, il m’accorda, d’accord avec Air-France, l’autorisa-