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AILES OUVERTES

extraordinaires et, bien que je n’aie pas bu l’eau magique de Rio, celle que dispense la fontaine de Carioca, je me suis senti prise, dès la première minute, au sortilège de cette « perle du monde ».

Au surplus, l’accueil qui m’y attendait ne pouvait que rendre plus fort cet enchantement.

À l’atterrissage, j’avais été reçue par les autorités brésiliennes, l’ambassadeur de France, M. d’Ormesson, le Consul français, les aviateurs civils et militaires.

Tout le monde m’avait chaleureusement fait fête et les camarades d’Air-France, là aussi, m’avaient adoptée. Durant quelques jours se déroula une série de réceptions, aussi enthousiastes que magnifiques, car ces gens-là ne font rien à moitié.

Chaque jour, j’allais visiter mon avion… et chaque jour l’avion avait des visiteurs. Tous les techniciens de l’endroit sont venus et j’ai dû donner de nombreuses explications.

… Cependant la chaleur était torride. On pouvait à peine bouger. Le moindre mouve-