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LA VIEILLE.
Assez, assez ! tais-toi la Rousse ! Tu nous embêtes.
LA GRANDE ROUSSE.
Tiens, voilà pour toi !
(Elle fait un geste obscène.)
UNE FEMME, près d’elle.
Ah ! Ah ! Ah ! ce qu’elle est drôle !
LA VIEILLE, sur le devant de la scène.
En voilà une peau de tambour ! Il y a bien de quoi rire !
LA BEAUTÉ.
La paix !… faites-la taire !
LE GARDIEN, survenant.
Allons, allons, vous allez voir ça, un peu… Veux-tu te taire, toi, la Rousse ?
LA ROUSSE.
De quoi, de quoi ? je ne fais de mal à personne.
LE GARDIEN.
Allez, foutez-moi le camp de cette fenêtre !
LA ROUSSE.
Ah ! bien… ahl bien vrai ! C’est toujours moi qu’on engueule.
UNE DÉTENUE.
Oh ! ce qu’elle est assommante celle-là ! On n’entend qu’elle.