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LE GARDIEN.
Suffit ! et un peu de silence.
(Un grand silence s’établit.)
LA GARDE-BARRIÈRE, à la Maslowa qui pleure la tête dans ses mains.
Est-ce que tu t’habitues un peu, petite tante ?
LA MASLOWA.
Oh ! non… Celle qui me fatigue le plus, c’est celle-là qui marche tout le temps, en grognant comme un ours.
LA GARDE-BARRIÈRE.
La fille du diacre ?
LA BEAUTÉ.
Ah ! oui… C’est la fille d’un diacre, qui a noyé son enfant… il n’y a pas moyen de la faire changer. Elle va comme ça, d’un mur à l’autre, ne parlant à personne, jamais… À chaque fois qu’elle arrive au mur, elle grogne et puis se retourne… Hé, l’ours ! va-t’en un peu du côté du dortoir, faire ta promenade.
(La femme interpellée s’arrête, regarde, pousse un grognement et s’en va.)
UNE FEMME, à la Maslowa.
Dire qu’ils t'ont condamnée ! Moi qui croyais qu’on allait t’acquitter.