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la chambre, souriante et impatiente). Oh ! vois-tu… Tout à l’heure, tout à l’heure… je te dirai.
MARTHE.
Oui, oui, je crois bien ! Je vous demande pardon… Retournez vite à Daniel… je vous assure que je suis très bien… très forte. Il n’y a rien à craindre.
GRAND’MÈRE, (aux bonnes.)
Vous, restez-là un instant… Je vous la confie…
UNE BONNE.
Parfaitement, madame, vous pouvez être tranquille…
La voix de DANIEL, (de la chambre.)
Mémé !…
GRAND’MÈRE.
J’arrive, j’arrive, chéri… Surtout, reste bien à la fenêtre… respire fort…
(Elle rentre, occupée partout à la fois, tremblotante et angoissée. — Silence. — Les bonnes se rapprochent avec curiosité de Marthe qui s’est étendue sur le fauteuil près de la fenêtre.)