jusqu’à la mort !… Voilà ce que tu m’offrais, ce que tu allais m’apporter : ta pitié lamenlable… Comme tu as dû souffrir de dégoût !…
Tais-toi, mon enfant… Ce n’est pas vrai !… tu blasphèmes !…
Ta pitié !… M’as-tu assez abreuvé de la potion cuillerée par cuillerée !… Dis, est-ce qu’il t’embrassait sur les yeux, comme moi ?
Oh ! taisez-vous… Mon âme n’a jamais cessé d’être à vous ! Je n’ai pas menti… je ne me suis pas abaissée à la pitié !…
Je voudrais cracher sur toutes les places que j’ai embrassées, menteuse !…
Et je donnerais ma vie pour vous !…
Oui, oui, rappelle-le moi ! Comme c’est habilement dit ! Je te dois tout, je le sais bien, tout !… Il n’y a pas besoin de récapituler, parbleu, tout… ma santé, mon bonheur, mon sang tout entier !