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ERVOANIK.
Non, vous dis-je. Je suis un homme.
ALIETTE.
Oh ! n’y mettez pas de fierté…
Laissez-moi toute seule vous arranger
un petit moment de sommeil,
pour partir joyeux.
(La vieille monte au cellier par l’échelle.)
ERVOANIK.
Quelle amusette !
ALIETTE.
Sur ma promesse, je vous bercerai.
Là, écoutez-moi, je le veux.
Un coude ici et l’autre là…
tête au milieu et rêvez bien…
ERVOANIK.
Je vous obéis, vous voyez.
ALIETTE.
Ta mère est ici, mon bel enfant,
à te bercer, petit chéri…
Ta mère est ici, ton père est là-haut…
Tan ! tan ! dir ! oh ! tan ! ha ! dir ! hado :
(Elle se tait.)