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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 10, 1922.djvu/128

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GINETTE.

Si vous pensez vraiment cela, je ne le recevrais plus moi-même.

CÉCILE.

Je vous en prie. Je suis très heureuse de la sympathie que me témoigne à moi comme à vous Monsieur Duard qui est un excellent homme, mais pour les mêmes raisons qui m’ont empêché de recevoir tout à l’heure ma famille, je préfère le silence complet et le recueillement sur le sujet qui m’oppresse… Puisque vous êtes assez gentille pour me servir d’intermédiaire dans toutes ces occasions, faites-le encore une fois. Je ne dédaigne pas du tout l’amitié de ce charmant homme, il peut m’être très utile… Même invitez-le à dîner pour un de ces soirs.

GINETTE.

Et notre musique ?

CÉCILE.

Nous en ferons tout à l’heure, j’en profite pour descendre à la lingerie ; j’ai commencé hier l’inventaire du linge. J’avais trop négligé la maison…

(Elle sort par la petite porte du fond. Entre Monsieur Duard.)


Scène IV


GINETTE, DUARD

DUARD.

Bonjour, Mademoiselle. Personne n’est venu, vous n’avez reçu personne ?

GINETTE.

Si les cousins de Madame Bellanger.