Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
GINETTE.
Par cœur.
CÉCILE.
Il faudra que je fasse accorder le piano.
GINETTE.
Il est un peu bas, oui. Donnez le la de l’autre octave, qui est plus juste. Allons-y.
(Elles jouent. Au bout de quelques minutes, Germaine entre sur la pointe des pieds, s’avance près du piano et montre une carte à Cécile.)
CÉCILE.
Oh ! vous m’avez fait peur ; qu’est-ce que c’est ? (Lisant.) Ah ! Oui ! Faites entrer, je sais ce que c’est. Oh ! vous pouvez rester, Ginette. Ce doit être à propos du train sanitaire. J’avais adressé une demande d’appareil radioscopique à la Croix-Rouge de Genève. Ce doit être la réponse.
(Elle se lève.)
GINETTE.
Vous dites ? Quelqu’un de la Croix-Rouge de Genève ?
CÉCILE.
Voilà la carte.
GINETTE.
Vous êtes certaine, Cécile, que ce soit à propos du train sanitaire ?
CÉCILE.
Auriez-vous une autre idée ?
GINETTE.
Je ne sais pas ! une demande de secours… Qui sait ?… Ne vous donnez pas la peine, je vais aller voir.
(Elle se dirige avec précipitation vers la porte.)