Ah ! vous pouvez dire que vous avez trimé, Mademoiselle !
Bah ! j’ai été comme toutes les femmes !… Votre humble servante !
Oui !… autrefois !… Ah ! comme vous avez été bonnes, et douces !… Maintenant, où êtes-vous toutes, nom de Dieu !… Mes marraines m’ont lâché ! Ah ! j’en avais, j’en avais des marraines !
Comme tout le monde, tiens !
Il n’y avait qu’à se baisser pour en avoir à cette époque-là… Et des brunes, et des blondes… et des grasses et des maigres ! Moi, j’en avais quatorze !… Où c’qu’elles sont à c’t’heure ?
Moi, je suis plus malin, j’ai conservé des relations avec aucune. Ça me permet de repenser à toutes avec plaisir. Comme ça je ne me fais pas rembarrer. Je les revois toutes en fumant ma bouffarde. Ça me fait encore du bon temps !
Tout ce que nous disions était d’une importance pour elles à ce moment-là ! On débagoulait des idioties : elles s’esclaffaient. Elles disaient : il est épatant, où as-tu trouvé ça ? Maintenant, c’est comme avant, nous sommes des petzouilles, que je vous dis !…
La mienne me renvoie mes lettres en corrigeant les fautes d’orthographe maintenant… Bah ! faut