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MARTHE.
Demain, n’est-ce pas ?
(Elle s’approche et lui embrasse une dernière fois le front, tendrement, en lui pressant la tête contre la poitrine.)
BARNAC.
Demain, oui !
MARTHE.
À quel moment ?…
BARNAC.
Au crépuscule… Descends vite !
MARTHE.
Et heureuse !…
BARNAC.
Eh bien, alors, tu vois… tout est pour le mieux !… Qu’est-ce qu’on veut de plus ! Gazouille, en t’en allant, comme autrefois… gazouille…
(Il ferme les yeux pour écouter.)
MARTHE, (mutine, les yeux clairs, de la porte se met à chanter la chanson du premier acte.)
Au revoir, mon amoureux chéri !… Au revoir, bel infidèle !…
(La chanson s’éloigne. Marthe a disparu. La porte est refermée. Alors Barnac laisse glisser l’appareil qu’il tenait à la main. Il saisit le petit mouchoir de Marthe et le mord en sanglotant.)
FIN