là-dessus. Lorsqu’ils sauront que vous êtes vivant, ils n’hésiteront pas une minute !
Vrai ?… Ah ! ça c’est bien ! C’est bien, vous savez… Ce que vous êtes chic !… Je n’aurais jamais cru !
Et tout de suite encore… Je vais leur annoncer votre résurrection. Il faut profiter de notre émotion pour régler toutes ces choses. Nous allons prendre nos déterminations. Votre mère elle-même doit être consultée et avertie. Il y a des formalités nécessaires. Vous allez me la chercher tout de suite. Au grand jour ! au grand jour !
Ma mère ?… Elle n’est pas loin… Elle est au carrefour de Buci, au café des Deux-Magots, où nous avons cassé la croûte. Elle m’attend, et avec anxiété, vous pensez… Ah ! la pauvre femme, ce qu’elle va être contente… C’est pour l’idée, et le sentiment, n’est-ce pas, plus que pour la chose elle-même… Voulez-vous que j’y coure tout de suite ?
Comment donc ! Qu’elle soit là dans un quart d’heure exactement.
Je ne me le fais pas répéter deux fois. Ah ! je ne peux pas vous dire… Je ne trouve pas les mots… Mais plus tard… Allez, ça viendra ! Sur le moment, n’est-ce pas ? on a des pudeurs stu-